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Historique de Lune

Toutes les croyances, tous les courants mystiques, toutes les religions, se placent en un contexte des plus anciens. Ceci s'explique par le besoin que possède l'homme à vouloir connaître ses origines, celles de son monde, de son univers, de sa présence ici-bas, et surtout être certain de son devenir. Cela se voit en toutes formes de vies, même très primaires, ce besoin de se raccrocher à un créateur ou à son géniteur.

 

C'est ainsi qu'aucune notion, aucune définition ne peut, ni ne doit, s'appuyer sur un pôle unique. Comment pouvoir se revendiquer Bien, sans l'existence du Mal. En toutes choses il y a contraire, dans toutes les formes il y a alternance, aucune cellule de la création ne peut être ou se dire être, entièrement bénéfique ou maléfique. Il en est de même en la conception de la perfection, du bien total, qui ainsi poussé à son extrême devient par son exagération une action moins bonne que ladite définition, quand elle n'est pas maléfique à l'extrême, sous des couverts de sainteté.

 

Il reste souvent plus simple de jeter aux oubliettes les notions maléfiques, de renier tout en s'en servant sans l'avouer, de les ériger en butoir de la peur suprême, plutôt que de reconnaitre qu'en ce monde il y a la perpétuelle valse des 2 courants, bénin et malin. Que l'un sans l'autre ne se peut, que l'homme ne peut vivre sans les 2.

 

En des vies très reculées, que la bonne conscience juge primaire, à quel titre d'ailleurs, la plus abjecte des créatures élèvera avec amour, et même souvent encore plus, sa progéniture. Alors, en cette vision où se place la force démoniaque où sont les Dieux. Que sont les Entités (Bonnes ou mauvaises), ont-elles un quelconque rapport, rapport avec nos origines, notre présence, notre devenir, a cela il sera répondu : Non !

 

Il reste certain, pour les Êtres Logiques que la seule différence n'est pas entre le bien et le mal, mais entre la création et la croyance. Ce concept a lui seul remet par trop de règles, d'édits et de dogmes en cause, pour se voir admit directement par tous. Seule des études scientifiques et philosophiques spécifiques, la volonté d'admettre autre chose, la faculté de chasser les principes reçus, l'adaptation aux éternels bouleversements naturels, donneront les éléments qui tentent de vérifier cette révélation.

 

L'homme a-t-il vraiment une envie de connaître son devenir, ne préfère-t-il pas se contenter de la brume épaisse que les églises créent et diffusent, et qui reste sans aucun doute plus simple à croire, à étudier, à admettre et à prendre comme argent comptant. Il y a bel et bien 2 forces, mais elles ne s'affrontent pas elles se complètent.

 

La première étant une force purement physique, dénoué de toute intelligence, qui génère l'univers infini, qui poursuit son devenir en générant et réagissant les lois physiques et mouvantes de l'immensité universelle.

 

La seconde, issue des forces de l'esprit des êtres vivants, qu'ils soient humains, extra-terrestres, au sens que d’autres formes de vie, en d’autres systèmes solaires se peuvent exister sans que cela ne soit sous les clichés absurdes des "Petits Bonhommes Verts" plus ou moins cordiaux et bienveillants ou dominateurs aux volontés belliqueuses. Des êtres vivants qui se peuvent aussi être animal, végétal et pourquoi pas même minéral. Des formes de vie qui donnent par l'intermédiaire de la première conjugué par leurs propres forces mentales (Consciente ou inconsciente, disons "Volontaire") la possible réalisation en des domaines de l'immatériel, de l'irrationnel, du non physique. Toutes ces choses que nous trouvons si merveilleuses, mais auquel l’on refuse le plus souvent de croire.

 

Pourtant les grands initiés, même et surtout les religieux connaissent cette vérité, se servent régulièrement de ces forces. Bien sûr ils préfèrent garder leurs oies dans l'ignorance et la peur plutôt de de révéler et partager ses connaissances merveilleuses. 

 

Aussi les Êtres de Raison vivent en différence :

  • Sur l'instinct, règne animal oblige ;
  • Sur la non-doctrine, seuls les faibles se font dicter leurs conduites et leurs savoir ;
  • Sur des études quasi constantes des grands courants et changements de notre univers ;

Ceci le met définitivement bien en marge du monde civilisé et organisé par les prêtres.

 

Tous les courants mystiques ont une ou plusieurs formes entitaires à leurs panels. Tantôt bénéfique, tantôt maléfique, tantôt ambidextre, mais toujours relie au Créateur Universel. Plus cette forme divine sera proche ou opposée au créateur, plus les faveurs ou défaveurs seront puissantes. Ce qui, par voie directe, donnera plus de puissance aux dits courants religieux, à ses prêtres et aux quelques élus de la communauté religieuses. 

 

Ils créeront ainsi une peur pouvoir sur les fidèles qui seront menés dans la soi-disant volonté divine du créateur, alors qu'ils ne seront, en fait, des êtres lobotomisés, pliés aux règles de ces faux prêtres. Telles les sectes, les gouvernements totalitaires (voir même libéraux). Inverser les choses ne débouche à rien de plus concluant.

 

Ce sont alors les courants sectaires satanistes, qui ne sont en fait que des mouvements politico-religio-financiers, qui n'ont rien à voir avec le mal pur, tout comme l'église n'a rien avec le bien idéalisé et général. Sectes sataniques qui ne savent que faire du fric et de l’esclavage avec la crédulité des adeptes, là encore comme les églises. 

 

Ni le bien, ni le mal n'existent l'un sans l'autre, donc aucun des 2 ne se peut être séparé de l'autre. Ils ne peuvent être un comportement, ni une attitude et encore moins un sentiment. Ils ne sont que les ressentiments exprimés d'un groupe, qui transmit aux autres devient la consciente commune, qui en un instant donné sera ainsi, et qui en d'autres circonstances sera tout autre. "Tu ne tueras point" ; "Mais l’on brule vif les sorcières pour les purifier".

 

Ici s'exprime la relativité de l’opposition, avec tous ces niveaux, ses complexités et ses dilemmes. Toutes ces différences qui feront que la vie de chacun s’écoulera soit selon ses préceptes ou ceux d’autrui ; en ses conceptions ou celles des autres ; avec sa propre philosophie ou les règles d'un groupe formé.

 

Les individus seront leur maître, libre de leurs actions, ou se regrouperont derrière la bannière de l'intérêt du regroupement, qui se verra assimilé à l'Être Unique. En fait, dans l'intérêt unique du groupe social, politique ou religieux. Servant ainsi, non pas le groupe mais bien le ou les quelques dirigeants. Occultant la volonté propre et personnelle de chaque par le biais des règles de soumission servant exclusivement le groupe et ses dirigeants. 

 

Nos origines exactes restent pour tous fortement mystérieuses. Plusieurs voies, qui sont toutes plus ou moins bien étayées indiquent un créateur universel. Beaucoup opposent à ce créateur un contraire, aucune ne sépare ce créateur aux divinités.

 

Il est de fait que les courants religieux prennent un malin plaisir à masquer la vérité par les voiles de l'obscurantisme latent, qui prend corps par les travers des lois de l'éthique. Le refus de laisser faire ou admettre un fait de science qui pourrait prouver non seulement leur ignorance, à supposer qu'elle fut, mais surtout et avant tout la preuve des faits ci-dessus exposés.

 

Pour ne citer qu’un exemple : l'Église Catholique, par le puissant État du Vatican, a que trop souvent juger des faits comme hérétiques, alors que de nos jours ces mêmes faits sont reconnus comme recevables et tout à fait normaux. La terre n’est pas plate, elle tourne sur elle-même, elle n’est pas le centre du système solaire mais y gravite.

 

Mais est-il vraiment important de connaître nos origines avec une certitude exacte pour répondre à nos besoins spirituels. Pourquoi toujours relier le "Qui sommes-nous" et le "Qui Dieu est-il" ?

 

Doit-on forcement croire en une forme de vie supérieure ?

 

Non, la réponse n'est pas en ces termes. Il n'est ni de forces supérieures, ni de forces inférieures, mais seulement des forces différentes car n'ayant pas les mêmes contraintes physiques.

 

La seule chose importante réside, en le fait, que dans la cellule originelle que nous sommes, cellule qui existe depuis des milliards d'années, alors que l'humain n'est apparu que beaucoup plus tard, que les courants religieux sont, quant à eux, que de très jeunes enfants sur cette échelle. Ceci prouvant que notre évolution n'a aucun besoin d'un culte extravagant. Si l'unité carbone que nous sommes a pu vivre si longtemps sans prêtre, pourquoi en aurait-elle besoin tout à coup. Ce n’est pas Dieu qui a fait l’homme à son image, mais l’homme qui a créé des divinités à la sienne. Seul le développement humanoïde a créé ce besoin de prise de pouvoir, amplifié par les formations des colonies, des sociétés, des territoires. Créant la notion Bourreaux - Victimes et surtout l'obligation de se voir d'un côté ou de l'autre de la barrière. 

 

Ceci impliquant que certains puissent prendre le pouvoir sur les autres, garder ce pouvoir pour eux-mêmes, s'en nourrir, puis comme toujours le compléter, l'inventorier et le transmettre à quelques élus choisit par eux. Pourrissant alors la connaissance de base, si forte et puissante, si vraie et pleine de sens. Tout ceci, par de stupides aménagements de bas étage à des fins cupides et personnelles. Aujourd'hui le besoin de croire est tel que les butoirs religieux sont devenus obligatoires. Non seulement les anciens restent relativement valides, mais de nouveaux se développent créant les sectes maladives et la pleine confusion chez les êtres les plus faibles. Il est bien des personnes qui fasse à de telles circonstances se disent ne plus croire en rien, mais admettront, par ailleurs, l'existence d’un être supérieur qui fait tourner l'univers. Comme si un Dieu créateur n'avait que cette fonction de faire tourner une sphère en rond.

 

Pourquoi croient-ils en cet être, et pourquoi ne croient-ils plus en autre chose, simplement parce que l'on ne sait jamais, si dieu existait … Il serait plus sage de ne pas trop le renier. Mais qu'aussi, au lieu de demander à eux même ce qu'ils exigent de la vie, ils préférèrent le mander à dieu. Dieu, qui bien entendu, n'a jamais rien fait pour eux. Alors pourquoi croire en cet être qui n'existe peut-être pas et qui ne fait jamais rien de bien comme on le désire.

 

Mais pourquoi diable une force physique dénouée de toute sensibilité accorderait une importance à des suppliques auxquels elle n'entend rien, et pour lesquelles elle ne peut agir. Seule la volonté et la force mentale peuvent influencer les choses, mais cela est par trop contraignant, trop long et trop difficile pour être effectué par "Le Simplet" qui se préfère se complaire dans les règles stériles de l'Église, dans la facilite matérielle, dans la critique gratuite.

 

Les premiers initiés étaient purs, ils adoraient le feu, le soleil, la lune, les orages ... Toutes ces choses qui les dépassaient, ne sachant pas vraiment ce que cela était. Leur culte était généralement solitaire. Le respect était très grand car non fondé par autrui. C’est là, sans doute, que se créât ce qui fut nommé "Le Péché Originel". Deux courants se formèrent :

  • Les groupes qui s'érigèrent derrière un mentor, un chef spirituel, un meneur ;
  • Les groupes qui décidèrent de rester dans l'union individuelle, libre de leurs croyances, avec des choses communes, le libre choix, la libre pensée, l'acceptation de tous par tous des choses communes et transmissibles au sens du capital et non du dogme ;

La première classe n'était en fait que l'embryon des courants religieux, la seconde la naissance (Certains disent la continuité) de L’Union Noble des Esprits. Car ces êtres tous indépendants, tous uniques, restaient unis en l'esprit de noblesse, ceci bien avant que toute organisation monarchique ou de quartier de noblesse n’apparaisse, avant que de quelconque ramification politico-religieuse ne fussent mise en place. Il se précise, à ce point, que lorsque l’on parle de Noblesse en LUNE, l’on parle bien plus distinctement de la Noblesse de cœur (Certains disent de l’âme) et non des titres pseudo monarchiques représentant quartiers, titres et terres attenant.

 

Seule la communion spirituelle était le trait d'union entre ces Lunaires de la préhistoire, qui se refusaient à toute notion de chef de clan, de dieu créateur, de sangsue extérieure et de grande colonie. Préférant les petits groupes, les échanges d'idées, la faculté de faire seul se libérant ainsi de l'autre. Souhaitant agir par soi-même en s’épargnant de la contrainte de la demande d'aide et du devoir de remerciement.

 

Ils se tournaient vers les forces de la nature pour y trouver leurs besoins, leurs appuis et leurs plus dignes serviteurs. Sachant donner pour prendre avant de prendre pour tirer un avantage égoïste. Ils imploraient l'esprit de leurs morts pour puiser le courage et la connaissance. Ils créèrent cette "Communauté Individuelle" qui utilise et non exploite les forces de la nature avec bienveillance. Ils refusaient de mettre en esclavage leurs semblables, ceux-là qui honorent les morts en les pleurant au lieu de les acclamer. Devenant ceux qui s'engage par eux-mêmes au lieu de se prostituer.

 

Ainsi ils traversèrent les âges en protégeant l'essence même de cette vie qualifiée de marginale et que tous nomment encore aujourd'hui "La Sorcellerie" sans doute parce que trop complexe pour leur esprit étroit et étriqué. Rappelons que le terme de sorcellerie est une extension du mot sorcier. Sorcier possède une double étymologie. La première est "Sortiarus" en latin pouvant signifier : le diseur sorts. La sorcellerie est associée au Moyen Âge, aux femmes et au pacte avec le diable.

 

Toutefois est désigné dans l'antiquité les praticiens de la divination, à l'aide de baguettes. Mais le terme de sorcier n'apparaît réellement qu'en 589, lors du Concile de Narbonne. C'est alors un terme politique issu d'un contexte post-évangélique qui désigne de façon péjorative un personnage particulier, cristallisant la diabolisation de tous ceux qui pratiquaient la vieille coutume : les sages-femmes, les herboristes, les guérisseurs, les rhabilleurs, les tireurs de feu. Tous ceux en fait connaissant les simples, tous arts médicaux des druides et druidesses, étant alors des sourcières, des astrologues et des devins, pourchassés déjà depuis l'occupation romaine.

 

Le mot sorcier a pour origine la déformation du mot sourcier ; celui qui détecte la source, l'eau à distance. La notion d'action à distance du sorcier se retrouve dans l'expression jeter un sort. L'aspect ésotérique du sorcier a donné naissance au XXe siècle à l'expression : Ce n'est pas sorcier, désignant ce qui n'est pas compliqué. Ceci démontrant que la sorcellerie apparait comme complexe (Et elle l’est effectivement) et n’est pas dans la compréhension de l’humain lambda.

 

Trois branches se dégagèrent au fil des temps créant des affinités propres et individuelles à chacun de ces gens pratiquants des Arts Anciens.

  • Une voie dite Scientiste composée d'herboristes, de pharmaciens et de guérisseurs ;
  • Une voie plus théorique nommée les  Cherchants composée d’idéologues se voulant répondre aux grandes questions universelles : "Qui sommes-nous" ; "D’où venons-nous" ; "Où allons-nous" donnant plus tard (après le schisme) les bases des évolutions culturelles et gouvernementales ;
  • Une voie composée de travailleurs et de concepteurs intitulée Compagnon et vouée aux travaux, études et réalisations des grands projets.

Aucunes lois ne cloisonnaient ses voies, ni ses membres. Seul le goût personnel de chacun dirigeait leurs choix propres. Tous étaient frères et sœurs, tous se connaissaient, tous apportaient leurs savoir aux autres, tous pratiquaient les sciences de l'autre, sans jalousie, rivalités ou obligations. Les pères enseignaient les enfants, qui eux-mêmes formaient leurs paires. Tout était pour le mieux, pourtant plusieurs grands schismes existèrent. 

 

Au Moyen-âge européen la branche des "Cherchants" se dresse contre celles des "Scientistes", prétextant que leurs travaux et leurs sciences (La sorcellerie à proprement parlé) se devaient d'être connu de tout le monde, y compris les profanes, qui n'étaient naturellement absolument pas formés et préparé à de telles révélations. Ne pouvant ni en comprendre le sens et l’importance, ni en garantir le secret. La résultante fut que l'Église en place, associé aux pouvoirs royaux, se servit de cela pour pourchasser et tenter de détruire les 2 classes par le biais des tribunaux d'exceptions. Ainsi toutes personnes qui ne vivaient pas dans les règles établies par la Sainte Église, celles qui ne respectaient pas les Édits Royaux, toutes celles qui avaient un comportement étrange furent pourchassées et persécutées. Beaucoup de jeunes initiés payèrent alors de leur vie leurs imprudences, leurs révélations, leurs actions pédantes. 

 

Mais c'est surtout les calomniateurs et les envieux que le feu, la corde, l'eau et autres supplices firent taire.

 

Cela servit quand même à cette même Église et son allié le Pouvoir Royal, qui en fait cherchaient à détruire ce qu’ils connaissaient, mais qu'elle ne maîtrisait pas assez.

 

Bons nombres d’accords furent passés et signés, et certains prêtres les moins incultes et arrogants furent intégrés, initiés aux principes et fondamentaux des "Scientistes". Les quelques prêtres intelligents rejoignaient le mouvement et complétèrent le groupe avec leurs rites adaptes aux besoins. 

 

Les autres restèrent des ennemies farouches, vexes de n'avoir pu comprendre et être dans ces secrets de puissances et de pouvoir.

 

Le calme revenu, tous reprirent leurs existences avec encore plus de secret. Toutefois ce calme fut de courte durée. En effet les prêtres religieux anti-ésotérisme et les Cherchants voulurent (Sous couvert de délivrer la terre sainte et de marquer leurs pouvoirs face à un Islam naissant) créer un nouvel ordre européen. L’ordre des templiers naquit. Ordre (du Temple) il fut créé à l'occasion du concile de Troyes (ouvert le 13 janvier 1129), à partir d'une milice appelée les Pauvres Chevaliers du Christ et du Temple de Salomon (du nom du temple de Salomon). Cet ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge œuvra pendant les XIIe et XIIIe siècles. Mais n’oublions pas qu’avant, bien avant d’être dédié à l'accompagnement et à la protection des pèlerins pour Jérusalem, dans le contexte de la guerre sainte et des croisades, il participa activement aux batailles qui eurent lieu lors des croisades et de la Reconquête ibérique. 

 

Afin de mener à bien ses missions et, notamment, d'en assurer le financement, il constitua à travers l'Europe catholique d'Occident et à partir de dons fonciers, un réseau de monastères appelés commanderies, pourvus de nombreux privilèges notamment fiscaux. Cette activité soutenue fit de l'Ordre un interlocuteur financier privilégié des puissances de l'époque, le menant même à effectuer des transactions très lucratives avec certains rois, ou à avoir la garde de trésors royaux.

 

Une tentative, par des dissidents, tant de LUNE que du groupe Templier se mis en place, elle se composait des Albigeois et des Cathares aux idéaux par trop marginaux, pour lutter efficacement contre l’Église en place, ou resté intégré en LUNE.

 

Les Templiers (qui ne l’oublions pas avaient en leurs troupes d’anciens Lunaires rebellés) se mirent à verser dans un ésotérisme de recherche. L’un des principes fondateurs de LUNE étant la conservation et la recherche archéologique des faits du passé. Ils se mirent rapidement dans des pratiques cultuelles discutables, tant pour l’Église que pour le Pouvoir Royal. Leurs travaux de recherches de reliques chrétiennes (Graal, arche d’alliance etc.) les conduisit à leur perte.

 

Si cela reste encore une grande controverse historique, et que bien entendu cela soit le plus totalement dénié par la Franc-Maçonnerie, que cela soit celle de l’époque de sa naissance, ou celle d’aujourd’hui, le trésor des Templiers et ses membres survivants ont bel et bien contribuer à une renaissance d’un branche rebelle à LUNE et directement liée au Templiers.

 

Cette nouvelle branche se créa et se sépara immédiatement de fondamentaux Lunaires, devenant même l’ennemi mortel de LUNE. Elle se nomma franc-maçonnerie, s'organisa en secte judéo-chrétienne. Elle se voulu œuvrer pour un monde socialement meilleur, disons un monde socialement régit par Franc-Maçonnerie, tout en versant dans un ésotérisme morbide empreint des rites Templiers les plus abjectes et navrants. En reprenant nombre de pratiques et de rituels Kabbalistes.

 

C’est au cours de cette première grande période de trouble (entre 987 Moyen Âge central et 1346 Moyen Âge tardif) que la Majesté Dignitaire Bertrande de Monfort, (1070-1117) épouse du Conte d'Anjou pressentant ces troubles organisa une modernisation. Après son excommunication de l'Église elle s’allie avec Philippe 10 et décrète :

  • La création d'une semi-hiérarchie ;
  • Les comportements à vivre ;
  • La procédure de formation Magistrale ;

Le second schisme Lunaires intervint en amont de la Révolution Française. Car n’oublions pas que la Franc-Maçonnerie existe bien avant cette révolution, 1598 en Écosse avec les Statuts Schaw, puis en Angleterre à la fin du XVIIe siècle. Organisée en obédiences depuis 1717 à Londres. Or, le siècle des Lumières ce mouvement philosophique, littéraire et culturel bourgeois que connaît l'Europe au XVIIIe siècle (de 1715 à 1789) et qui se propose de promouvoir le rationalisme, l'individualisme et le libéralisme, contre l'obscurantisme et la superstition de l'Église catholique et contre l'arbitraire de la royauté et de la noblesse, avec pour modèle la philosophie empirique, l'économie libérale et la monarchie constitutionnelle anglaise.

 

Tous ces éléments ne font que confirmer 2 évidences :

  • Les premières dissidences au sein de LUNE ont généré dans un premier temps la chasse aux sorcières en Europe et l’inquisition, dans un second temps l’organisation politico-religieuse des Templiers. Les templiers, quoiqu’il s’en dise, sont à la base financière et constitutionnelle de la Franc-Maçonnerie ;
  • La secondes période trouble conduisant à la rupture définitive entre LUNE et la Franc-Maçonnerie, c’est opéré dès lors que les Maçons anglais (ils avaient une revanche à prendre sur Jeanne d’Arc) ont non seulement retourné le Pouvoir Royal Anglais, mais de surcroit été les initiateurs-penseurs du Siècle des Lumière, conduisant à la Révolution Française. Bien que nombre de Francs-Maçons étaient des nobles et des cléricaux en 1789, cela ne peut exclure leurs volontés de nuire au régime en place. Le mal fermentait depuis des années avec les idéologies révolutionnaires et Maçonniques du Siècle des Lumière. C’est en cette confusion historique "Volontaire", que la Franc-Maçonnerie s’exempte de toute responsabilité, prétendant être informe et pauvre à cette époque, alors qu’il n’en est rien. Des documents Maçonniques officiels, parafés de Grands Maîtres Maçons de France et d’Angleterre, indique la volonté claire de renverser la Royauté dès le règne de Louis XV. Ce roi s'il est surnommé le Bien-Aimé en début de règne, verra l'appréciation du peuple évolue par la suite. À la fin de son règne, il reste encore un peu aimé dans la plupart des régions de France mais est très impopulaire à Paris, à tel point que sa mort donnera lieu à des fêtes joyeuses dans la capitale ;

En 1990 et durant toute la décennie, devant l'arrivée de l’ère du Verseau, le Mage Dignitaire Jacques-Alain de Bramont assisté d'un Quorum de six groupes de travail, procède au modernisme des anciens édits. Leurs taches sont de rendre viable les fonctionnements de L'Union Noble des Esprits en cette ère nucléaire, tout en préservant sans le moindre dérapage, sans la moindre suppression, l'essence même de la vie ancestrale. Il résultera, fort de leurs travaux, dans le seul intérêt de chacun des membres la Procédure du Verseau, ci-après défini.

 

Réformes de l’Ère du Verseau

Les travaux commencèrent en date du Premier novembre de l'An Terrestre Mille Neuf Cent quatre-vingt-dix, et Prirent fin en date du 31 octobre 1996. Soumis aux votes de l’Union, les réformes prirent effet au Premier Jour de l'année sabbatique suivante. Dénommant comme année sabbatique comme Première de cette nouvelle ère, celle qui courut à compter de Samhain 1996.

Aucune abstention et aucune objection ne fut annoncée, ce qui entend que ces nouvelles Procédures sont totalement acceptées à ce jour, et complètement applicables à tous les Honorables Membres, quel que soit leur rang, dans L'Union Nobles des Esprits.

La Puissance d’Orus

Dirigeant les autres groupes de travail, chargé de la coordination, de la transmission ainsi que du contrôle final.

La Lumière de Vagol +

Ayant pour objectif la préservation des Anciens Édits, la compréhension des principes ancestraux, le témoignage de l'Ancien, de ses concepts vitaux.

Les Racines de Silver

Charge de collationner et de vérifier tous les textes anciens, de vérifier la crédibilité des nouveaux au regard des précédents. Attacher à la valeur des racines ainsi que de leurs préservations.

La Force de Calchas +

Comité spécial de surveillance ayant direction et charge de faire passer les réformes, de contrôler la conformité en rapport aux commentaires formulés par deux groupes de travaux distincts sur les textes anciens et les nouveaux réformés. Auto censeur sur les deux voies régissant l'ordre général et donnant ses rapports finaux à la Puissance d’Orus.

L'Avenir de Belfégor

Charge d'établir les nouveaux traités, les nouvelles formes de procédure, les nouveaux édits et grimoires, en plein accord avec les groupes conservateurs. Fonction de visionnaire sur l'avenir ce devant de préparer l'Ère du Verseau en conformité avec les anciennes bases, les contraintes de la nouvelle vie et les exigences de la société moderne.

L'Enfance de Zeltra

Groupe de travail propre à l'enfance, sa protection et son évolution au sein de la Noble Union des Esprits. Diffèrent de l'Avenir de Belfégor, au sens ou ses conclusions visent à l'avenir lointain, à la progression dans les genèses futures, et devant donner ainsi des projections profondes pour éviter des remaniements trop proches de ceux ci.

La Perfection de Zardos

Groupe de coordination et de vérification, menant les différents travaux en le sens de la plus parfaite réalisation. Ce devant d'unir les rapports de tous et de finaliser en l'harmonie du résultat final.

 

La Fondation de nos Jours

 

L'ancienne confrérie devient association

Les temps changent, ils changent même très (trop) rapidement !

À quoi pourrait correspondre une "vieille confrérie" au XXI° siècle ?

C'est pourquoi, sous l'impulsion de son nouveau Président, La Fondation Lune sort de la pénombre pour prendre une figure plus humaine et humaniste.

Telle la Lune, il semble logique qu'une confrérie telle que La Fondation Lune ait ses périodes ascendantes, ces périodes descendantes ... Celles plus sombre dans l'ombre et l'invisibilité, et celles de Pleine Lumière. Les temps sont venus pour la Lumière.

Toutefois, il semble utile et nécessaire de scissionner certains aspects, certaines composantes de La Fondation Lune.

Ainsi, l'ancienne confrérie, et ses multiples ramifications, ses membres, ses objectifs primordiaux et ses travaux conservatoires perdurent, sur les modes de fonctionnements ancestraux, ceci dans une discrétion primordiale.

Trois axes se détachent du fondamental initial :

En voici les détails :

 

La branche associative

Si la confrérie initiale a comme but et fonction de réunir une forme élitique de membres ayant pour axe de travaux la conservation et la protection des anciennes cultures, des vieilles coutumes, des religions multi déistes ancestrales, il va de soit que la branche associative aura ces mêmes bases.

Ce qui change avec cette forme associative (outre la visibilité) se place dans l'ouverture. En effet, les membres de la confrérie se devaient (et se doivent toujours) d'être particulièrement qualifiés en des domaines particuliers. Leurs initiations se pouvant dépasser 5 années, leur niveau général ne pouvant être inférieur à un doctorat (Bac +8).

Avec la forme associative l'on réduit de beaucoup ces contraintes en acceptant  des adhérents ayant avant tout la passion des idéaux qui animent La Fondation Lune, et bien entendu une culture générale assez large et ouverte.

Par ailleurs, s'il semble logique de placer une initiation longue et contraignante dans le cadre d'une confrérie, il semble peu utile de l'imposer dans un cadre associatif. Chaque adhérent faisant son choix de s'élever ou non, de poursuivre ou d'abandonner.

Enfin, une confrérie sous la forme "Fondation" reste contraignante et souvent lourde de responsabilité, alors que la forme associative, sans pour autant dériver vers un "Grand n'importe quoi", peut offrir à des candidat motivés une liberté d'action et de mouvement, même si l'on reste dans un cadre strict de travail et de recherches.

 

L'organisation caritative

Si elle existe depuis les prémices de La Fondation Lune, elle restait le plus souvent dédiée aux éminents membre de la confrérie. De nos jours, ce type de restrictions se rapproche d'un sectarisme inacceptable. Il semble logique que les "Bourses" et les "Dotations" profitent au plus grand nombre, dès lors que les demandes sont fondées et vont dans le sens éthique des fondamentaux associatifs.

De même l'entraide, si étendue au sein de La Fondation Lune, se doit se retrouver pleinement dans ces nouveaux concepts associatifs. En ces temps où l'indifférence et l'égocentrisme sont par trop de mise, le retour à une forme d'entraide semble tout aussi logique que ces volontés de retour aux produits de saisons, de proximité. À une certaine forme d'éco responsabilité.

 

La maison d'Édition

La Fondation Lune a pour mission primordiale la conservation des savoirs ancestraux, des traditions tombées dans une forme d'oubli, le maintien des cultures anciennes (quelles soient religieuses ou laïques) sans les pseudos adaptations modernistes déviantes.

 

Il semble donc logique et nécessaire de se doter d'une maison d'éditions, tant pour publier (republier) des ouvrages d'importances anciens, que des opus modernistes expliquant, vulgarisant ses connaissances ancestrales sans les altérer d'aucune manière, sans les adapter aux vicissitudes d'un monde moderne en mal de repères et de supports fiables et durables.